- le côté allemand retient d’abord comme périmètre de référence le territoire de la circonscription d’Ortenau (l’Ortenau est un arrondissement)
- le côté français retient d’abord le territoire de la Communauté Urbaine de Strasbourg(CUS)
L’Eurodistrict comprendra donc environ 860 000 habitants au total sur un rayon de 30 km.
Ainsi, il s'agit de faire en sorte que la frontière Franco-allemande s'estompe pour laisser place à une interface d'échange entre les deux pays. Preuve visible de ce changement la construction d'une passerelle au dessus du Rhin, frontière naturelle entre les deux Etats, ainsi que l'aménagement d'un jardin : le jardin des deux rives. Ainsi, l'Eurodistrict a son propre mode de fonctionnement. Tout d'abord, ce dernier fonctionne à l'aide d'un conseil : le conseil de l'Eurodistrict composé de 14 membres, maires des villes Allemande de l’Ortenau ou présidents et conseillés de l'agglomération de Strasbourg, lui même sous la coupe d'un conseil de suivi de 14 membres aussi et qui vise à obtenir le soutient des deux Etats pour les projets proposés. En suite viennent des experts qui déterminent les projets prioritaires. Ce nouveau pôle a pour objectif, "d'amorcer le développement durable d’une véritable métropole européenne de près d’un million d’habitants, qui soit reconnue comme un espace de vie et d’activités d’un caractère tout à fait novateur",(citation tirée du site http://www.eurodistrict.eu/). Pour cela, il s'agit de lancer et soutenir des projets communs (25 au total) ainsi que définir des orientations communes dans certains domaines :
- Environnement
- Déplacement et équipements Economie
- Coopération entre les administrations publiques
- Education et bilinguisme
- Santé publique
- Emploi
- Enseignement supérieur et Recherche
- Sécurité publique et justice
- Services postaux et télécommunications
- Media
Projets fares et prioritaires : les transports et la santé. En effet, beaucoup d'habitants passent la frontière pour aller travailler ou faire des courses. Il est donc nécessaire d'harmoniser les transports en communs (notamment le train) et les services de santé.
Cependant, Strasbourg a beau être un lieu propice à ce projet de par sa place dans tout le concept de l'Europe, avec son conseil Européen, il n'en est pas forcément de même pour la population des deux pays dont les mentalités et modes de vie peuvent différer. La mise en place de nouvelles infrastructures, car il s'agit bien ici de faire en sorte de créer un nouvel espace, n'est pas forcément le plus compliqué à mettre en oeurvre. Le plus difficile est de faire" intégré le transfrontalier dans tous les raisonnements"(citation de Colette Koenig une des rédactrices du Livre Blanc).
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